Transformation vehicule

Transformation vehicule

5) yamaha eYsr, version 1

 

 

Le choix de la machine étant fait, on se penche immédiatement sur ... le démontage ;)
En fait, comme pour la kawasaki Kx, je l'ai testée avant ce fameux démontage quelques minutes. C'est sûr que côté puissance ça ne peut pas affoler grand monde ! ;) 

 

 

 

Comme vous pouvez le voir: pas extrêmement réjouissant de voir ces bouts de mécanique. Vous l'avais-je dit ? j'ai horreur de la saleté ;)

Comparons  la roue d'origine de la machine avec la rouvelle roue, peinte avec la même couleur. Voici:

 

 

 

 

 

Il est clair ... qu'on ne voit pas une différence marquante :-)

Même si la roue-moteur (électrique) est un peu plus lourde que la roue d'origine,on a l'impression  que c'est fait pour.

 

Maintenant, abordons le côté électronique: ici j'ai bien opté pour un "vrai" boitier de contrôle mais dans sa version minimaliste: juste un microcontroleur avec de ou trois composants autour, toujours pacé sur un circuit imprimé expérimental. Ça nous fait pas mal de fils mais c'est assez simple.

 

 

 

 

Le boitier ne restera pas longtemps aussi petit.

Voici donc la deuxième version, toujours en version expérientale. Ce sera cette version qui sera présentée lors de la phase homologation.

Dans toute cette partie nous n'avons pas de forts courants: il y a un relais externe de puissance qui se charge de véhiculer le courant du moteur et vu la taille de ce relais il ne pouvait pas loger ici.

 

 

 

 Les deux relais que vous pouvez voir ci-dessus permettent de commander le positionnement codes/phares d'un système d'éclairage au Xénon (très puissant)

  

Réservoir d'essence découpé (la peinture orange c'est simplement l'antirouille après nettoyage. La cable que vous voyez sera le cable de branchement du bouchon de réservoir dont nous allons parler ensuite.

 

 

)

Ensuite, il s'agit d'intégrer le BMS TpPack (contrôleur de charge de la batterie, un kit à monter)

 

 

Celui-ci à été re-transporté dans un boiter plus approprié (moins concentré).

La raison ? un BMS classique fonctionne de la façon suivante:

pendant la charge, quand la tension de la cellule contrôlée atteint le seuil critique qu'il ne faut pas dépasser, on dévie le courant de charge en l'envoyant dans une résistance de puissance.

 

En conséquence, le temps pendant lequel les cellules seront d'un niveau différent va être un temps de chauffe. Mieux vaut avoir des cellules bien ressemblantes ...

  

Bref, nous abordons là un problème qui sera traité ultérieurement puisque, justement, je ne serai pas vraiment satisfait de ce qui se passera avec les cellules batterie "Ping" ce qui me causera plusieurs fois la destruction de composants.

Vous remarquerez également que le bouchon du réservoir d'essence a été adapté pour recevoir les LEDs de charge.

 

 

 



Ce qui nous donne, en final, un look sympa en charge (soir)  :

 

Allons-y pour un autre aperçu du rangement des (nombreux) cables:

 

 

Un aperçu du bloc de batterie "Ping"

 


On branche également le "cycle analyst", toujours pour avoir une idée du potentiel de la batterie et ne pas se retrouver en panne dans le désert. Ça nous donne ceci au final
 

 

 

Enfin l'ensemble au complet (une petite note toutefois: ici la roue arrière n'est pas encore peinte contrairement à la première image qui fait la comparaiuson entre la roue d'origine et la roue moteur)

 

 

 

 

Le bilan:

On obtient au final un engin qui est esthétiquement identique à celui d'origine.

Le travail de bricolage électronique est jusque là modeste mais bien existant.

Au niveau des performances on découvre enfin le plaisir électrique: ici c'est une machine qui tient la route et dispose d'accélération crédible et d'une vitesse de pointe d'environ 50km/h (normal: c'est le même moteur que celui de l'expérience précédente)

 

Au chapitre des défauts, il y a toutefois quelques points importants:

 

- le BMS chauffe trop (pour cause de cellules de batteries) ce qui cause la destruction de composants

- la batterie est trop juste et ne tiendra pas longtemps à ce régime.

- le freinage à tambour est extrêmement génant: la moto donne l'impression de tirer sur le côté quand on freine. On s'y habitue mais c'est vraiment désagréable.


Donc une machine qui commence à être crédible, qui a le mérite d'avoir passé les contrôles d'homologation avec succès, mais qui devra avoir quelques améliorations que nous verrons au chapitre suivant

 



18/12/2011
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