10) la fin du chapitre moto
Et bien voilà. On quittait le Canada donc il se posait un problème de taille.
1) vendre la moto localement
Pas un seul client sérieux sur mes annonces. La moto plait mais de là à acheter ... je l'avais mise en vente 4000$, soit moins de deux fois moins cher que le prix des pièces. On est coincé entre deux points: l'achat est réservé de préférence à ceux qui s'y connaissent puisque c'est un engin unique et très "techno". D'un autre côté ça fait cher pour un engin qui reste plus un gadget qu'une machine standard style moto/scooter. Il faut recharger et on ne peut pas faire 200km d'un coup ...
2) l'emmener en France.
Là c'était un autre problème: la moto n'aurait jamais été légale. D'abord parce que le modèle (essence) n'avait jamais été importé donc légalisé, ensuite parce que les chances de faire homologuer une conversion essence-électrique sont extrêmement faibles.
Alors j'ai opté pour la solution qui me paraissait la plus crédible: le démontage des composants pour la récupération. On dessoude les 240 cellules A123, un boulot très long.On enlève controleur BMS, boitier de gestion, afficheurs, roue moteur et frein à disque... et on emballe tout ça pour l'envoyer en France, "au cas où" . Pourquoi au cas où ? parce que je ne vais en fait pas en France mais en Asie, pour l'instant.
Le reste des pièces (carénage, chassis) a été donné
Au final je suis un peu triste de m'être séparé de ce magnifique petit engin mais, bon, y'a plus dramatique !
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